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14 octobre 2007 7 14 /10 /octobre /2007 17:23

 

DEGUSTATION du 13 octobre 2007

 

Vins de Suisse de la région de Bellinzona

 

C’est à Colombi Luigi que revenait l’entrée en matière de notre dégustation de vins. Rappelons les liens noués entre nos deux confréries à l’occasion de la fête du Merlot de Bellinzona. Nous étions allés à l’époque visiter la ville et apprécier ses divers crus. Nos interlocuteurs d’hier étaient revenus pour approfondir nos connaissances sur le beau travail des vignerons de leur région. Colombi Luigi président de  la section des amis du vin de Bellinzona était accompagné d’Humair Franco secrétaire de la section locale et de Sergio Spinelli.

La Suisse figure au troisième rang mondial pour la consommation de vin avec 40 litres par habitant et par an. L’Italie est située au deuxième rang avec 55 litres, derrière la France toujours en tête avec 58 litres.

 Le vignoble de Bellinzona est entièrement consacré aux vins rouges et blancs. Le rosé ne représente que 2% de la production. Notre soirée de dégustation a tour à tour été animée par les commentaires de nos visiteurs suisses et de nos deux sommelières Laura (sommelière franco italienne) et Nathalie. Philipe Fournery comme à son habitude, avait préparé le débat par une courte introduction présentant sur une carte, l’étendue du vignoble.

 

Dégustation des blancs

 

Due vigne, blanc du tessin de la propriété Giubasco,  2006

De couleur or blanc, cette production est composée à 50/50 de Chardonnay et de Merlot. Le nez est agrume avec de la fleur d’oranger, des notes d’ananas et de poire. En bouche son attaque est fraîche avec des agrumes et de la minéralité. La finale est longue et citronnée. Excellent vin d’apéritif.

 

Il vinao del Dragon. Composé de deux cépages locaux : le Johanniter et le Brenner- 12,5°.

 Il est classé en vin de table mais mérite le détour. Il sera dégusté en deux versions 2005 et 2006. 2005 : de couleur jaune paille, le nez est agrumes,  avec des notes mentholées et abricot sec. En bouche, l’attaque est fraîche d’agrumes, avec des notes miellées de pêche La finale est de belle longueur, citronnée.

Le millésime 2006 a une attaque plus vive et des arômes de pomme verte.

 

Dégustation des rouges

Tre perle de Pedemonte. Merlot -2005 – 12.5°

De couleur rouge grenat. Il déploie au nez des notes foxées, des arômes de cerise et de vanille. En bouche il est sur les fruits et le cacao. Tanins souples. Finale cerise. C’est un vin facile.

 

Merlot del sole – 2004 – 12,8°

Rouge grenat. Il dégage des arômes de baies noires : cassis, myrtille et chocolat. En bouche on découvre sur une base très fruits, de la rondeur et des tanins fins. C’est un vin équilibré.

 

Ca’ Bianca de Monticello, par Boldini SA – 2004 – 12,5°.

 Ce vin de couleur grenat provient de la partie la plus méridionale de la suisse aux confins de l’Italie. Son nez est très agréable de fruits rouges (cerise), de tabac, de cacao et légèrement épicé. La bouche confirme la présence de fruits et de tanins très fins.

 

Terre dei Ricordi – Merlot-  Valentino Castioni, de Bellinzona. 2003- 13,2°

C’est une bouteille qui n’est pas à la vente qui est offerte à la dégustation. Les vins sont élevés en tonneau de 400 litres. Robe rouge grenat. Sur un nez complexe on trouve une base de fruits noirs, de cacao, d’humus. En bouche outre les fruits on découvre une très belle structure tanique. La finale est très longue avec des cerises noires.

 

Bongio – Merlot – 2005 – 13°. De l’école agricole qui possède 6 hectares de vignes dont un hectare attribué au Bogio.

 Rouge grenat. Il déploie des arômes de fruits : myrtilles, mais aussi des arômes d’humus, de champignons et de truffes. En bouche on retrouve les fruits et des tanins souples. Finale longue.

 

Giornico Oro – Merlot – de Gialdi SA. – 2005 - 12,8°.

Rouge grenat. Les arômes donnent à ce vin une identité sudiste, avec de l’exotsme et de la chaleur. Chocolat, humus, vanille sont au rendez-vous. La bouche confirme un très grand vin, bien structuré. Il peut s’améliorer en attendant deux ou trois ans. Sa finale est de belle longueur. Très apprécié des articipants.

 

Riserva di Carmagnola. Merlot d’Abede. 2003 – 12,5°

Rouge grenat. Le nez offre des indices d’évolution, nous trouvons du clou de girofle et du géranium. En bouche c’est un vin capiteux, avec des tanins souples. Les fruits sont à leur apogée car en 2003 la chaleur a augmenté la maturation. C’est un vin complexe et de garde. La finale est exceptionnelle de longueur.

En conclusion, les prix sont abordables pour des vins qui se situent tous autour de 8 euros. Les deux derniers sont exceptionnels et coûtent à l’amateur 17 et 19 euros. Pour le meilleur rapport qualité prix nous décernons la médaille au Ca’Bianca à 8 euros, très représentatif de la production Merlot.

 

 

 

 

Avec neuf crus différents dégustés et appréciés, nos amis Suisses avaient vraiment mis le paquet, sur le plan de la qualité. L’ambiance était très festive ce soir là et la soirée se terminait avec un tour de table de belles histoires.

Certains membres de la Confrérie avaient cru bon de rester chez eux pour suivre le match de rugby du quart de finale de la coupe du monde. Alors que nous avions effectué une véritable dégustation d’anthologie nous avons pensé à eux qui avaient perdu leur temps devant une télévision qui leur assénait le coup de bambou d’une cuisante défaite. Qu’il est difficile de courir deux lièvres à la fois ! Ils étaient doublement punis d’avoir déserté notre compagnie pour rater leur soirée alors que nos papilles étaient captivées par le magnifique Merlot suisse. Une fois de plus la désertion n'a pas payé !!

Notre présidente et notre conteur-secrétaire général à l'oeuvre

 

 

Guy Muller texte et crédits photos

 

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26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 14:14

 

DEGUSTATION du 24 septembre 2007

 

Vins de Chablis

 

C’est à Philippe Fournery que revenait l’entrée en matière de notre dégustation de rentrée. Selon un schéma devenu habituel, il présentait la géographie de la Bourgogne, qui recouvre 4 départements. Puis il décrivait le vignoble chablisien qui produit les vins blancs les plus élégants et les plus fins du monde. Au fil de la dégustation il devait ensuite animer les commentaires de dégustation avec son compère Jean-Pierre Rous. 

En présence de nombreux membres de la confrérie (37) un repas offrait la possibilité d’apprécier les crus sélectionnés. La Présidente était heureuse de voir notre salle des libations pleine à craquer par les amateurs anciens et nouveaux  venus ce jour. Elle devait progressivement se changer en fée « clochette » pour rappeler à l’ordre quelques dissidents de moins en moins attentifs aux propos des présentateurs.  

 

 

La dégustation a permis d’apprécier les quatre AOC du chablisien : Petit  Chablis, Chablis, Chablis premier cru et Chablis Grand Cru. Ces vins ont été aimablement offerts par Guy Morossof et Antoine Mordiconi. 

 

Petit Chablis de la Chablisienne, Cuvée Prélude de 2006.

De couleur or blanc, le prélude mérite son nom car ses arômes  et son attaque vive en font un vin d’apéritif. La concentration d’agrumes citronnés, sa minéralité en font un excellent premier prix.

Chablis, de la Chablisienne, cuvée Prélude de 2005. Ses caractéristiques sont identiques à celles du Petit Chablis. Il faut y ajouter plus de gras, plus de sucrosité avec une finale plus longue.

Chablis de la Chablisienne, 1er cru L’homme Mort de 2005, rattaché à l’appellation Fourchaume. De couleur or blanc avec des reflets verts. Nous humons des arômes d’infusion, camomille, tilleul. L’attaque est vive et fraîche largement dominée par les agrumes (pamplemousse). En milieu de bouche nous distinguons un beau gras et une minéralité parfaite. Il y a tout de même un défaut à cette cuvée : elle est servie trop tôt et les arômes miellés ne se sont guère développés. Un beau vin à attendre et qui accompagnera les huîtres et poissons. Les Chablis avec des notes d’amande, de noix, noisette se marient bien avec les fruits de mer.  

Chablis Grand Cru Grenouille – Château Grenouille -2001. De couleur or, cette bouteille a de quoi faire parler l’amateur. Nez fin, frais et floral sur des tonalités de chèvrefeuille et d’acacia. En bouche, le gras tapisse le palais et déploie de la vanille, des amandes douces. Les arômes miellés sont bien présents. Enfin la longueur en fin de bouche est étonnante. La bouche continue a être embaumée par les notes d’agrumes et de miel. Ce vin a été élevé en fût dont le bois est bien absorbé. C’est aussi un vin de longue garde qui peut vieillir sur 10 à 15 ans. Ce vin accompagnera dignement langouste et homard.

Pendant le repas un Petit Chablis et un Chablis servaient d’accompagnement. Ils avaient toutes les caractéristiques de l’appellation. Mais victimes du bruit et des mastications, ils étaient vivement appréciés sans paroles, y compris pendant le dessert. Le repas était constitué de petits farcis en entrée, de lasagne aux fruits de mer et d’une tarte aux pommes onctueuse.

 

 

 

La souffrance du Chablis

Tous les œnologues disent que la vigne doit souffrir pour produire de la qualité.

C’est avec un cépage Chardonnay que le Chablis a conquis le monde avec  l'exportation de ses meilleurs crus. Mais le Chablis est fragile à cause de sa position géographique qui est la plus septentrionale de nos crus. Il en résulte une fragilité aux conditions climatiques qui ont causé d’énormes dégâts en 1957 et 1961. Cette année des chutes de grêles ont endommagé les domaines diminuant le potentiel des vendanges de 20 à 25%. La caractéristique essentielle du vin de Chablis est la dureté des conditions climatiques l’hiver avec des étés chauds. La rigueur du climat est toutefois atténuée par le passage du Serein qui serpente entre les coteaux.

La caractéristique essentielle du Chablis est le sol composé de calcaire kimmeridgien qui lui donne ses caractéristiques minérales. Ce sont des entassements de coquillages fossiles enfouis sur plusieurs mètres qui caractérisent les premiers et grands crus. Encore faut-il que la production soit régulée pour produire des vins avec la finesse et la concentration nécessaire. D’où l’importance des vendanges vertes qui réduiront la productivité naturelle du Chardonnay. La vendange verte s’effectue en détruisant une partie des grappes présentes sur un cep de vigne. Les grappes qui restent peuvent alors se développer au mieux. Ce cépage est en effet le plus productif de tous et peut donner jusqu’à 100 hectolitres à l’hectare. Mais la qualité optimale est obtenue entre 35 et 45 hectolitres/hectare. Cette année les conditions climatiques ont engendré des risques de pourriture dans toutes les régions et l’on a dû traiter les vignes. Enfin le Chablis au contraire d’autres blancs qui se boivent rapidement a besoin pour ses premiers et grands crus de 4 à 5 années pour développer ses arômes de miel d’acacia qui permettent de le reconnaître entre tous. Aussi si vous allez aux Etats-Unis, ne buvez surtout pas les Chablis locaux qui sont servis en guise d’apéritif, et qui usurpent la qualité du véritable Chablis.

 

Guy Muller 

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22 mai 2007 2 22 /05 /mai /2007 16:05

 

DEGUSTATION du 21 mai 2007 sur le thème des vins de Provence

 

C’est en présence de nouveaux membres que la dernière dégustation s’est déroulée dans une ambiance amicale et studieuse. En effet deux vins mystère ont été soumis à la sagacité des convives.

Les débats sont animés !

 

 

Il s’agissait tout d’abord d’un Sancerre blanc 2006 de Neveu qui présente sa production tous les ans à Cagnes sur Mer. De robe or blanc, le cépage Sauvignon était découvert au plan olfactif par plusieurs membres ce qui les guidait vers la solution d’un Sancerre. En effet l’attaque en bouche était vive, marquée par les agrumes. Avec une touche de pierre à fusil le tour était joué pour des amateurs.

 

Le deuxième vin mystère était une production de la Confrérie, à savoir L’Annonciade rouge 2005. De robe rouge rubis, les nombreux arômes présents étaient confirmés en bouche par les particularismes locaux. Le vin de l’Annonciade rassemble de nombreux cépages : Grenache, Syrah, Cabernet-Sauvignon, Maluverne (cépage local mentonnais).

De ce fait il est aisément repérable ce qui a été le cas de plusieurs participants. Monsieur Botasso l’a qualifié de vin voyou, sachant qu’il est trié par les femmes de la Confrérie, nous lui laissons la responsabilité de ses propos !

 Il faut féliciter les progrès accomplis au fil des dégustations par plusieurs de nos membres. La force de notre confrérie tient dans sa capacité à permettre l’appréciation de 5 à 6 flacons par tenue. La présence de sommeliers ou de connaisseurs avec leurs opinions, orientent les débats, favorisant une progression dans la connaissance des cépages et des régions viticoles.

 Si tu en veux une, je n'attendrai pas la récréation !

 

Les autres vins dégustés ont été :

 Domaine des Planes, rosé, 2006. Composé des cépages Mourvèdre et Tibouren.

 De robe saumonée tirant vers le rosé, nous avons noté des arômes de belles baies rouges, avec des notes d’amande. L’attaque était vive et fraîche, avec des agrumes (pomelos). Les tanins sont présents et soutiennent bien les arômes de grenadine. La finale de belle longueur est un acidulé du type des bonbons anglais.

 Ce vin sera un parfait accompagnement de repas gastronomique sur rougets ou anchoïade.

 

Jas d’Esclans. Cuvée du Loup blanc 2006.

 De robe or blanc. Nous notons des arômes floraux avec une tonalité de poire.

En bouche l’attaque est  très fraîche, les agrumes sont en pleine activité, et submergent la soif. Nous sommes en présence d’un vin d’apéritif parfait pour ouvrir l’appétit.

 

Jas d’Esclans. Blanc 2005.

De robe or blanc, les arômes vanillés sont immédiatement perceptibles, avec des notes d’agrumes. En bouche le constat olfactif est confirmé, mais le boisage de 12 mois atténue les arômes.

 

Vin boisé, vin masqué

 C’était l’occasion de lancer un débat sur l’utilité ou pas de mettre les blancs en fût. Car si la mise en tonneau des rouges est largement acceptée, il n’en est pas de même en matière de rosés ou de blancs. L’emploi de fûts neufs doit être proscrite, faut-il mettre toute la production en tonneau ou une partie seulement, pour quelle durée ? Un œnologue réputé s’est fait le maître du jus de planches, Monsieur Parker a ainsi obligé nombre de viticulteurs à sortir des cuvées spéciales pour les palais américains. Par l’intermédiaire de revues il a largement contribué à faire boiser toute production, alors que certains vins rouges y perdent leur fraîcheur et leurs arômes de fruits. Au bout de la parkérisation, on trouve la nécessité de doper toute vendange y compris avec des copeaux de bois (pratique acceptée récemment en France). Or une autre école préconise le maintien de l’authenticité des vins. Le bois masque souvent les défauts et permet de sauver une production !

 

 

 

Jas d’Esclans. Cuvée du Loup, rouge, 2003.

 Cette bouteille a été très appréciée car jugée très représentative du Domaine d’Esclans, avec la maturité en plus. De robe rubis, des effluves de mûres, cassis, cerise sont décelés, avec de la vanille. La bouche confirme la présence de baies rouges de belle maturité. Les arômes secondaires ne sont pas encore très présents, ce qui témoigne d’une aptitude à la garde de plusieurs années. Il a été apprécié pendant le repas sur un jambonneau de porc et sur les fromages.

 

Les agapes se sont terminées avec une tarte aux poires accompagnée d’un Muscat Moderato du Domaine de Casabianca en Corse. Ce muscat est très apprécié car il n’est pas dopé en degré (11°), comme certains muscats d’autres régions. Il est dominé bien sûr par la prégnance muscatée reconnaissable dans tous les muscats. Mais sa touche « écorce d’orange » le distingue de ses nombreux autres confrères.

 

Notre Secrétaire Général concluait la cérémonie avec ses histoires traditionnelles. Il n’entonnait pas l’hymne de notre Confrérie, pour ne pas effrayer les nouveaux venus, du moins tant que leurs cotisations ne sont pas encaissées !

Notre présidente qui avait arbitré les débats à l’aide d’une clochette, levait alors la séance en rappelant la date de notre prochaine mobilisation. La fête du Pian se déroule le 24 juin et devrait marquer l’intronisation de nouveaux venus dans notre Confrérie.

 

 

Guy Muller

 

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15 mai 2007 2 15 /05 /mai /2007 16:18

 

DEGUSTATION du 30 avril 2007 sur le thème des vins de Provence

 

Notre ami ANTOINE MORDICONI qui représentait plusieurs domaines de la région a essayé de nous faire partager sa passion pour quelques grandes propriétés. Il était accompagné de son frère Emmanuel  et de son collaborateur Hervé SALVANIER

Au menu de notre dégustation ce n’est pas moins de 9 vins qui furent soumis à l’appréciation de tous les convives.

 

Pour les rosés :

-  CAPRICE VALENTINE-2005

-  LES VALENTINES-2006

-  CHATEAU LA CALISSE DE PATRICIA ORTELLI 2006

-  FONT DU BROC 2006

Pour les blancs :

-  CHATEAU VALENTINES 2006

-  D ALZIPRATU CORSE 2006

-  FONT DU BROC 2006

Pour les rouges :

FONT DU BROC ROUGE 2004

Un MOSCATO d'ASTI terminait les festivités avec le dessert.

Cette dégustation s’est déroulée dans une superbe ambiance accompagnée des commentaires avisés de Jean Pierre ROUS, ainsi que de ceux de Luc SAUVANIER, Sommelier du PORT PALACE à MONACO.

Les vins étaient accompagnés  d’une délicieuse blanquette de veau concoctée par nos amis COLETTE ET FRANCIS

 La soirée s’est terminée sur un magnifique chant corse interprété par ANTOINE MORDICONI.

 

Elyane Franco

 

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2 avril 2007 1 02 /04 /avril /2007 21:45

 

L’Etiquette visite le Domaine des Planes

C’est à l’occasion de la fête des Saveurs de Roquebrune sur Argens que notre Confrérie a visité le Domaine des Planes. Ce très grand domaine domine le Golfe de Saint Raphaël. Le vignoble d’une trentaine d’hectares est entouré de forêts de chêne lièges, de mimosas et de bruyères. Les planches de vignes voient leurs cépages annoncés par des panneaux informatifs tout le long d’une route qui progresse en hauteur. Les principaux cépages sont le Mourvèdre, le Tibouren, le Cabernet Sauvignon, le Sémillon, le Rolle et la Syrah.

Nous avons été accueillis par la propriétaire du Domaine qui  nous a commenté sa politique de gestion. Isle Rieder a une formation d’œnologue dans une école réputée de Mayence. Elle nous a reçu avec une grande gentillesse et a conduit la visite et les dégustations de bout en bout. Le couple Rieder a repris le Domaine après avoir exploité comme régisseurs le domaine de La Croix à La Croix Valmer.  Les cultures sont biologiques (plutôt raisonnées) comme en témoignent les rangs des vignes dont le sol  est vert. Au contraire des sols maltraités par trop de traitements les « mauvaises herbes » donnent une bouffée d’azote aux vignes et permettent aux insectes d’assurer une pollinisation. Le vignoble est ensoleillé et venté par le mistral ce qui donne une excellente qualité phyto sanitaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

Les installations sont modernes et comportent des cuves en acier thermo régulées qui refroidissent la récolte pour ralentir la fermentation. Les vins rouges sont mis en barrique pour leur vieillissement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dégustation des rosés, rouges et blancs.

Nous avons apprécié la qualité d’un rosé de couleur saumon avec un nez de fruits rouges, en bouche nous avons eu une confirmation de fraise-framboise, bombon anglais avec un acidulé, pour terminer avec une belle longueur. Les rouges servis au repas étaient de grande qualité avec des cépages cabernet-sauvignon et syrah sur les fruits rouges, fumé et réglissé(2004) et un superbe mourvèdre de 2003. 

Un repas somptueux venait couronner notre visite  au Domaine des Planes

         Jean Pierre Rous entouré des membres de la Confrérie

 

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